Un de nos associés nous a quitté. J’ai dû fermer la porte. Manque d’engagement, de vision, de courage, c’était infernal. Pourtant, le type avait tout pour réussir, le talent, l’intelligence… Oui, mais voilà, cela ne suffisait pas.
Le bougre était empêtré dans sa crasse interne. A coup de mensonge, le projet ALIZEAS s’est traîné. Un beau matin d’été, j’ai pris les choses en main. Un problème persistait depuis plus de 3 mois. J’en avais assez. J’ai gueulé, et le souci a été réglé en 10 jours.
J’ai noté l’incapacité à agir, et un partenaire se foutant en permanence de ma poire. J’y ai laissé des plumes dans l’histoire, de l’énergie et un énervement sans aucune mesure. Si j’avais su, j’allais saboter les ponts plus tôt. Heureusement, la vie est bien faite. Sur un n-ième coup de boutoir, j’ai envoyé valser le comparse, les traitrises continuaient de plus belle. Et pas uniquement sur le plan pro, mais aussi sur le plan perso. Des choses me sont tombées dessus, j’ignorais pourquoi.
Le côté badasse, j’ai gardé la position trop longtemps. C’est le résultat quand on ne coupe pas pour préserver son capital temps.
Sans rentrer dans les détails de ce qui s’est passé, je me suis interrogé sur le comment. Quel était le mécanisme sous-jacent. Un névrosé peut-il devenir un pervers non narcissique ?
Remettons les éléments dans leur contexte, un névrosé est l’archétype de l’individu des temps modernes. Façonné par une mère et un père, l’enfant a été bousillé comme un chocolat fondant amer.
Chez notre protagoniste, j’ai décelé des traumas, c’était le cran au-dessus. Le gus avait très clairement des traits de sociopathe, mais il n’en était pas un. La raison, il était sclérosé quand il s’agissait d’exécuter dans la matière.
Alors que les sociopathes se décorrèlent de leurs émotions pour mieux répéter des processus en automatique, il y a d’autres personnes fuyant leurs ressentis par peur. Un déni généralisé, les mettant dans une bulle. Elles inventent des réalités fantasmées. Elles ne vous accusent jamais. Elles s’excusent toujours. Mais dans le fond, elles n’ont aucune volonté de changer.
C’est ce que j’appelle un pervers non narcissique. Car le pervers narcissique va constamment essayer de justifier son égo alors que ce n’est pas le cas pour un pervers non narcissique.
Là, où, par contre, c’est fourbe, il attend son heure, on ne sait pas à quelle sauce on va être mangé. Ces personnes sont capables de draguer vos copines, innocent, montrant un visage angélique. Vous n’arrivez pas à déceler leurs intentions profondes. La jalousie, le fait d’être envieux, les manipulent, et exacerbent leur sentiment de haine intérieure. Ce sont des individus tout sauf sains, s’apparentant à des vampires énergétiques.
La société en fabrique des millions à foison. De la basse fréquence destructrice. Ils s’immiscent dans votre intimité. Sur l’aspect business, ils essaient de vous voler la vedette en se comportant tels des pleutres. La lâcheté fait partie de leurs valeurs préférées. Il vous souhaite le bonheur. Bien sûr, c’est hypocrite. En catimini, ils bouffent leurs couilles.
Cet ex partenaire m’en a fait voir de toutes les couleurs. Et si il lit par hasard mon article, il va être ravi.
J’ai pu tirer plusieurs axes de réflexion. Il y a 5 ans, une personne inspirante m’a sorti que ma mère avait déconné. C’était à mon tour de le dire 5 ans après. Je perpétue un cycle.
La relation avec la mère pose problème chez les mecs. Elle fracasse le môme. Cet ancien associé a payé l’addition très chère, les conneries de sa maman ont été irréversibles. A Dubaï, j’ai vu le type se transformer en monstre, un véritable démon. Je tiens à préciser que j’ai aussi ma part sombre, je l’accepte. Mais le spectacle auquel j’ai assisté était bien plus merveilleux que mille bordels asiatiques. Le mec est parti complètement en vrille. Les émotions étaient refoulées complètement. On eu dit un cyborg digital sans âme.
Le psychopathe prémédite, était-il des leurs ? J’en doute. Le sociopathe repousse l’affect, était-il des leurs ? Ça m’étonnerait !
Que me restait-il comme piste à creuser ? Le lien maternel. J’ai checké les configurations. Je soupçonne un trauma. La terreur habitait l’individu. Il dévisageait les femmes, se contenait, il tremblait. Et quand il devait y aller, il fonçait sans protections, la fleur au fusil ! Un vrai kamikaze ! Il se mettait en danger, et par la même occasion, moi aussi. J’avais l’impression d’être en compagnie d’un enfant de 5 ans, capricieux, immature, fermé comme une huitre. Je me remémorais les années en arrière. J’avais un peu sa personnalité. L’impression de me revoir plus con.
Horrifiant et fantastique à la fois, je me promenais sur les plages bondées de l’Émirat de Ajman avec l’ambition de me casser de ce bourbier incandescent.
Il aura fallu, la marque du soleil du mois d’août pour siffler la fin de la partie. La récréation était terminée. L’énergumène se retirait du projet. Je lui avait tiré les vers du nez, deux tartes dans la tronche, il a tout déballé. Depuis l’épisode UAE, il le savait, mais il n’a pas eu cette franchise de dire la vérité. J’ai perdu un temps fou. Je suis dégoûté.
Vu le contexte actuel, c’est fâcheux. Le point positif, j’ai appris une leçon de vie. Choisir un partenaire non toxique est une compétence à haute valeur ajoutée.
Sérieusement, il faut sélectionner le top du top, la crème de la crème. C’est pareil que l’information dans le club privé ALIZEAS, les sources et les ressources font la différence !
Comptez sur moi dans un futur proche ! Je serai intransigeant ! Dehors les approximations, bonjour l’excellence !