L’intelligence artificielle, ou IA, est considérée comme l’une des technologies les plus sulfureuses de notre époque. Dans les avantages, nous pouvons citer l’automatisation des processus, ce qui permet d’améliorer la productivité.
Mais cet engouement soulève aussi des inquiétudes. L’IA peut être vue de manière négative. Va t-on vers un monde où les humains seraient remplacés par des robots ?
PwC un grand cabinet d’audit, a mené une enquête au niveau mondial. Selon un des résultats de l’étude, 37% des salariés ou travailleurs se sentent préoccupés par la possibilité de perdre leur emploi. Ils craignent subir de plein fouet le rouleau compresseur de l’automatisation.
Le McKinsey Global Institute a rédigé un rapport sans équivoque. L’IA va bouleverser notre quotidien, tant sur l’aspect personnel que sur le plan professionnel. D’ici 2030, au moins 800 millions d’emplois dans le monde pourraient partir en fumée, justement à cause de cette robotisation. Rien qu’aux États-Unis, quelque 40 à 70 millions d’emplois pourraient être automatisés, principalement en raison de la domination croissante des services de chatbot.
Tous les types de professions ne seront pas touchées de la même façon par ce changement. Seuls 5 % des emplois actuels peuvent être complètement automatisés si l’IA est largement adoptée. Dans environ 60 % des postes, seul un tiers des activités serait automatisable.
Voici un graphique illustrant le potentiel de l’IA :
Les emplois peu rémunérés qui impliquent un travail répétitif et monotone sont plus susceptibles d’être automatisés, tandis que les emplois créatifs et cognitifs bien rémunérés resteront largement en marge du phénomène. Les tâches qui ne nécessitent pas un haut niveau d’intelligence sociale ou émotionnelle et qui peuvent être exercées sans formation spécialisée sont plus susceptibles d’être affectées.
Nous pouvons donner quelques exemples de métiers menacés, commerciaux, comptables, correcteurs et traducteurs, analystes de marché, avocats, etc…
Les emplois plus créatifs sont au contraire préservés par la déferlante IA, c’est le propre des artistes, les scientifiques, romanciers ou écrivains. Mais pas uniquement, les métiers stratégiques boxent aussi dans cette catégorie, c’est le cas des diplomates, des économistes ou hommes politiques.
Dans le domaine des professions à dimension humaine, il faudra beaucoup de temps pour que l’IA puisse s’imposer à 100%.
Croissance économique atone et destruction d’emplois. Quel est le rôle de l’IA ?
Selon les estimations de PwC, l’IA créera pas moins de 7,2 millions d’emplois d’ici 2037. Nous nous dirigeons vers un univers où les algorithmes seront les rois. Un ajustement des salaires se produira naturellement, et l’on assistera probablement à un nivellement par le bas des rémunérations.
Cependant, il faut prendre en considération le vieillissement de la population occidentale. Au Japon, idem, les populations ne se renouvellent plus. La pyramide des âges est tronquée.
La matrice soutient-elle l’IA ?
C’est une question valant son pesant d’or. Personnellement, je pense que le système oligarchique mondial profite de l’euphorie pour esclavagiser les peuples. Les rares soupapes de liberté tendent à devenir inexistantes. J’avais évoqué dans un autre édito que seul l’individu branché sur l’intelligence émotionnelle, avait une chance de survie.
Car le danger est le suivant, petit à petit, l’IA contamine nos esprits… Une arme de domination aux dommages irréversibles anéantirait l’humanité tout entière. Cela me laisse songeur !
Exceptons la minorité des dirigeants croquant leur part du gâteau, l’air contemplatif. Pour le reste, nous sommes des pions. Bon nombre me considéreront complotiste. Je ne le crois pas. Je suis réaliste, et à la fois prudent.
L’IA peut nous apporter des bonnes choses, comme des mauvaises. Malheureusement, nous prenons la direction d’un camp de concentration à ciel ouvert.